Renforcer le réseau des centres vivants

2 axes et 8 stratégies
CAI Fleurus 2

L’aménagement du territoire doit contribuer à la qualité de notre cadre de vie et à la garantie d’un logement adapté et confortable pour tous. L’urbanisation dispersée a un impact social et écologique important. Le défi est donc d’inverser cette tendance.

Cela nécessite :

  • Une approche différenciée selon la typologie des centralités

  • Le développement d’un réseau constitué d’entités complémentaires, connectant entre eux les noyaux d’habitat répondant à des niveaux d’ambition différents dans l’organisation globale du territoire.

Plusieurs paramètres essentiels doivent être pris en compte pour la détermination des lieux favorables au développement de la fonction résidentielle :

  • La connectivité multimodale, pour répondre à nos besoins en déplacements de manière qualitative et durable

  • La proximité des équipements et services pour répondre rapidement à nos besoins de tous les jours

  • La qualité des espaces publics

Trois principes d’action complémentaires peuvent être définis en ce sens et contribuent à une stratégie globale cohérente de la politique du logement à l’échelle de la Métropole.

1. Privilégier la croissance démographique dans les centralités

L’offre de nouveaux logements est prioritairement orientée dans les centres urbains et les petites centralités bien équipées et bien connectées au sein des corridors multimodaux.

  • Centres urbains : la qualité de vie y est renforcée, ainsi que l’offre de services et d’équipements. Les développements commerciaux participent à l’attractivité des lieux.
  • Petites centralités : au sein des corridors multimodaux, elles renforcent les axes structurants et la demande en transports publics et mobilités durables, grâce à leur bonne connexion aux pôles d’emploi et de services. Au sein des centres urbains et des petites centralités, les logements abordables, tant publics que privés, sont répartis de manière équilibrée. L’offre en petites unités résidentielles doit être renforcée pour répondre aux besoins d’une population vieillissante et à la réduction de la taille des ménages. Les nouveaux modes « d’habiter » doivent être pris en compte et évalués en fonction du contexte.
  • Pôles villageois : le développement de logements supplémentaires y sont concentrés en raison de la proximité d’offre de services quotidiens et d’un réseau social. Les noyaux résidentiels gagnent à être connectés les uns aux autres pour profiter d’une complémentarité d’équipements et de services du quotidien.

2. Renforcer l’attractivité des centres et noyaux villageois

La densification des centralités doit aller de pair avec l’amélioration de la qualité de vie et le renforcement de leur attractivité. Cette qualification prend de multiples facettes :

  • Aménagement d’espaces publics de qualité et conviviaux, de places publiques invitant au séjour, à la promenade, propices à l’organisation d’événements, de marchés...

  • Renouvellement adapté des logements pour répondre aux exigences actuelles de confort de vie et de performance énergétique : rénovation du parc existant et recours à des opérations de démolition-reconstruction

  • Valorisation des qualités patrimoniales du bâti et des espaces ouverts

  • Circulation sécurisante et de qualité pour les modes actifs, connexions entre les centres et leur périphérie

  • Renforcement des espaces verts et récréatifs, aménagement d’espaces de jeu, d’infrastructures sportives et de zones de détente et de convivialité pour différentes catégories d’usagers

  • Mise en avant des équipements et services : visibilité, accessibilité, aménagement des abords, gestion du stationnement pour les différents modes

  • Réimplantation de commerces de première nécessité(boulangerie, boucherie, épicerie, pharmacie...)

  • Valorisation de l’identité des centralités (marketing territorial, terroir, patrimoine, tourisme...)

3. Empêcher la fragmentation de l’espace ouvert

Lutter contre la fragmentation de l’espace ouvert est essentiel pour renforcer le cadre de vie, en préserver la qualité naturelle ainsi que son potentiel agricole.

  • La mise en œuvre des terrains à bâtir disponibles hors des centralités et des zones déjà urbanisées devra être limitée. Il faut éviter de densifier des lotissements ou parcs résidentiels situés en dehors des villes et noyaux villageois.

  • La valorisation de biens qui présentent une qualité patrimoniale (anciennes fermes, par ex.) est à considérer comme une opportunité ponctuelle à traiter de manière qualitative.

  • L’évolution du parc de logements en dehors de noyaux villageois doit être orientée vers des typologies de logements en lien avec le contexte naturel dans lequel il s’insère.

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