D’anciennes friches polluées, nouveaux lieux de production d’énergie renouvelable à Froidchapelle et Charleroi
Les projetsSPAQUE réhabilite les sites industriels pollués et les décharges, en étroite collaboration avec les acteurs locaux publics tels que les Villes et communes, les ports autonomes, les intercommunales, mais aussi avec les partenaires privés. Sur le territoire de Charleroi Métropole, deux sites non constructibles après réhabilitation, ont ainsi été reconvertis en lieux de production d’énergie renouvelable.
Depuis le mois de décembre 2020, la troisième centrale photovoltaïque de SPAQUE est opérationnelle. Installée sur le site de l’ancienne Aciérie Allard à Charleroi (entre la rue des Carrières à Marchienne-au-Pont et la rue Joseph Allard à Mont-sur-Marchienne, le long de l’Eau d’Heure), assaini par SPAQUE entre 2010 et 2017, elle se compose de 4.444 panneaux répartis sur 8 hectares. D’une puissance de 2 MWc, il s’agit de l’installation la plus puissante de SPAQUE actuellement. Sa production annuelle correspondra à la consommation moyenne de 600 ménages wallons.
Etablie sur une zone de confinement, la centrale a pour objectifs de valoriser cette surface sur laquelle aucune autre construction n’est permise, mais aussi de participer à la transition énergétique, tel que demandé par le Gouvernement wallon dans le contrat de gestion de SPAQUE.
L’ancien centre d’enfouissement technique (CET) d’Erpion, situé au lieu-dit « Champ des 7 ânes » à Froidchapelle, a fait l’objet d’une réhabilitation provisoire par SPAQUE entre 2013 et 2017. La réhabilitation définitive devrait bientôt être réalisée. Une post-gestion de la décharge sera toutefois encore assurée pendant 30 ans.
Des réseaux de dégazage ainsi qu’une station d’épuration ont été installés sur ce site. Afin de les alimenter en énergie, SPAQUE a installé 38 panneaux photovoltaïques sur le toit d’un des bâtiments. En 2023, SPAQUE implantera une éolienne de 2,3 MWc afin d’alimenter la station d’épuration (rendant ainsi les installations auto-suffisantes en énergie). Une partie de l’électricité produite sera également injectée sur le réseau.