Le Brussels South Charleroi Biopark : une success story et des perspectives d'avenir

Grâce au soutien de la Commission européenne et du Gouvernement wallon, l'histoire du BioPark de Charleroi commence en 1999 avec la création d'un institut de recherche par l'Université Libre de Bruxelles (ULB) : l’Institut de Biologie et de Médecine Moléculaires.

Le campus démarre avec une centaine de chercheurs et l'ambition de devenir à la fois un pôle de recherche et de développements industriels. À l'époque, personne ne travaille dans le secteur des biotechnologies à Charleroi Métropole et aucune entreprise n'envisage de s'y implanter. Le campus part de zéro dans une région post-industrielle...

Grâce à des partenariats forts entre l’ULB, IGRETEC, SAMBRINVEST et une deuxième université, l'Université de MONS, le BioPark de Charleroi Métropole a connu depuis une croissance fulgurante.

Le BioPark de Charleroi abrite aujourd’hui une centaine d'entreprises et mobilise 3 300 personnes dans la recherche, le développement et la production de nouveaux médicaments, de dispositifs médicaux et de méthodes de diagnostic. Ces activités couvrent divers domaines, dont l'oncologie, les maladies immunitaires, la thérapie cellulaire et génique, les vaccins et les maladies neurodégénératives notamment.

Le BioPark de Charleroi Métropole accueille des filiales de grandes entreprises internationales comme Catalent (récemment rachetée par Novo Holdings) et Thermo Fisher Scientifics, des PME de différents pays (France, Espagne, Canada, Chine...) et des entreprises belges qui se sont hissées à des positions de leader mondial comme le groupe Univercells soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates, Iteos Therapeutics (cotée au Nasdaq), Quality Assistance qui travaille avec la majorité des grands groupes pharmaceutiques, l’Institut des Radioéléments (l’un des principaux fournisseurs de traceurs d’imagerie médicales) ou l’Institut de Pathologie et de Génétique.

La croissance du campus est soutenue par trois instituts de recherche affiliés à l'ULB et à l'UMONS, un centre de formation dédié au secteur et l'équipe du BioPark.

Ces résultats sont le fruit d'une approche qui allie les dynamiques locales, une stratégie régionale ambitieuse et le solide positionnement international de la Belgique dans ce secteur hautement compétitif.

La capacité de Charleroi BioPark à attirer des start-ups issues des plus grandes universités européennes ou des filiales de groupes internationaux souligne sa position forte et son attractivité internationale.

Des perspectives d'avenir

Aujourd'hui, 3 300 personnes travaillent dans le BioPark. L’ambition est de construire la trajectoire pour atteindre 10 000 emplois.

Pour y parvenir, plusieurs plans de développement immobilier ambitieux sont sur les rails. Fin janvier 2024, le Bio-incubateur 4 sera inauguré. Le numéro 5, qui couvrira 25 000 mètres carrés, est également en cours de construction et sera achevé fin 2025.

Le BioPark ambitionne également de doubler de taille en récupérant un tiers de l'ancien site industriel voisin de Caterpillar. Il s’agit d’une superficie additionnelle de 30 hectares.

En plus de ces développements immobiliers, grâce au futur centre de formation EU Biotech Campus, les capacités de formation seront renforcées. La position dominante de la région en tant que centre de Biomanufacturing n’en sera que renforcée.

Il s'agit d'un programme ambitieux, mais réaliste. En effet, en 25 ans, le BioPark a déjà démontré sa capacité à se positionner comme un pôle compétitif à l'échelle mondiale.

Le BioPark, c'est...

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